Le trafic international a enregistré 497 155 passagers (-2,4%). L'espace Schengen représente 62,8% de ce trafic avec 312 214 passagers (-2,6%). Bruxelles est à nouveau leader sur cette liaison avec 26 728 passagers (-1,2%). Une forte croissance a été observée à Mahon (+ 101,7%, 6 078 passagers), Catane (+ 97,6%, 5,099 passagers) et Ibiza (+ 49,6%, 5,114 passagers). Hors Schengen (-3,3%, 114 500 passagers), le trafic londonien domine avec 82 929 passagers (-1,7%) sur 4 aéroports: Londres-Heathrow (+ 25,2%, 32,168 passagers), Londres-Gatwick (- 26,9%, 23 686 passagers), Londres-Stansted (+ 4,0%, 21 764 passagers) et Londres-Luton (-0,8%, 5 311 passagers). Le trafic en Afrique du Nord a augmenté (+ 0,4%) avec des résultats mitigés en Tunisie (+ 12,7%, 12 330 passagers), en Algérie (+ 4,0%, 19 049 passagers) et au Maroc (-8,5%, 20 383 passagers). Enfin, le trafic charter représente 1,5% du nombre international avec 7 310 passagers. Le trafic fret et courrier a augmenté (+ 3,8%) de 4 107 tonnes transformées.

Pourquoi cette baisse du trafic estival à Toulouse-Blagnac, cinquième aéroport en France et troisième en province (après Nice et Lyon) alors que la tendance est à la hausse dans les aéroports français? Selon son responsable, cité par Actu Toulouse, le trafic sur l'aéroport de Toulouse est "étroitement lié à l'offre de sièges. Mais si l'on compare la saison estivale 2019 à 2018 (d'avril à octobre), on sait que l'offre de sièges est en baisse à Toulouse (-1,2%) ". Par ailleurs, "les Toulousains ont moins voyagé en avion cet été en raison des excellentes conditions météorologiques de la région".

"Nous pensons qu'il s'agit d'une baisse temporaire et que le trafic cumulé fin août (sur les huit premiers mois de l'année) montre que le trafic en 2019 est stable (-0,5%, NDLR). De plus, les projets longue distance débutant en avril 2020, comme Air Canada au-dessus de Montréal, ou les vols moyen-courriers (Tel Aviv, avec easyJet) nous offrent des opportunités de croissance », a ajouté le gestionnaire.